Une voyage sur le Nai’a avec Michèle Glorieux, une amie psychothérapeute.

Dès que ma tête rentre dans l’eau, j’entends le corail crépiter et les poissons-demoiselles “aboier”. Les dauphins vont et viennent de la baie au rythme du soleil par grands et petits groupes, avec leurs humeurs. Les couleurs du corail et de ses habitants rivalisent avec pour notre attention, et il est difficile de les ignorer. Poissons scorpions, rascasses volantes, raies pastenagues, échinodermes, vers tubicoles, murènes, poissons chirurgiens, anthias, picassos … La liste des formes avec laquelle se décline la vie n’en finit pas. Nous profitons de chacune des occasions qui nous est donnée d’aller voir les dauphins pour nous mettre à l’eau avec eux et les observer, les écouter. En échange, ils nous approchent, nous scannent, nous sifflent (littéralement!), nous font tourner en rond. Ils surfent, jouent, sautent en virevoltant, font l’amour. La surface de l’eau ressemble à de l’huile mais il y a de l’action là-dessous.

Nous découvrons une épave d’un bateau qui, à la suite d’un accident, aurait coulé. Impossible de trouver plus d’information sur l’histoire, mais la vue est rigolote. L’épave est certainement en train de se faire refaire une beauté par les espèces d’algues locales.